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En 2019, j’ai commencé mon apprentissage d’assistant en soins et santé communautaire CFC auprès de l'Organisation d'aide et soins à domicile (Spitex). Malgré le fait que je me sentais très bien dans le métier et au sein l’entreprise formatrice, l’école a toujours été un peu difficile pour moi. Cela se voyait dans les notes et en hiver, j’ai échoué l’examen du 3e semestre pour un demi-point. Comme le résultat était si serré, j’ai essayé de trouver une solution avec les responsables. Mais c’était impossible de refaire l’examen. Ma seule possibilité était de répéter toute la deuxième année d’apprentissage. Mais pour différentes raisons, il n’en était pas question pour moi. J’ai eu de la peine à me décider car interrompre un apprentissage entraîne beaucoup d’incertitudes et de défis. À cela s’ajoutait le fait que je devais me séparer de ma classe et de mes amis de l’école. J’ai cependant dû prendre cette décision et regarder vers l’avant.

Nouveau départ en 2022

Je suis très satisfait de ma formation dans le domaine des soins et j’apprécie beaucoup de travailler avec des gens. C’est pourquoi je voulais absolument à l’avenir faire un diplôme dans cette branche. Avec mon job coach et mon entreprise formatrice, j’ai cherché les possibilités pour un diplôme d’assistant en soins. Nous avons longuement réfléchi et avons trouvé maintenant une bonne solution : jusqu’en juillet 2021, je vais travailler à plein temps dans mon entreprise formatrice. Ensuite je réduirai mon activité à 80 % et travaillerai pendant une année à ma culture générale. Dès 2022, je suivrai la formation raccourcie d’assistant en soins et santé communautaire pour adultes (FoRa). Elle dure deux ans, au lieu de trois, et s’adresse à des personnes qui travaillent depuis deux ans ou plus dans un hôpital, un foyer ou auprès de l’Organisation d’aide et soins à domicile. Je remplis ce critère grâce à mon expérience de plusieurs années dans les soins. Avec la FoRa, j’apprendrai les mêmes compétences que dans le programme normal d’apprentissage. Mais comme je suivrai préalablement l’enseignement de culture générale, je ne devrai plus aller à l’école que pour les connaissances professionnelles. Je pourrai ainsi tout de même terminer ma formation, approfondir mes connaissances professionnelles et obtenir un certificat fédéral de capacité. Mon parcours durera certes un peu plus longtemps, mais il me convient. Ce qui est bien aussi, c’est que je peux rester dans mon entreprise formatrice et qu’elle me soutient.